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Les omégas 3, indispensables pendant et après la grossesse

OMEGA 3

Les omégas 3 sont les alliés de votre santé et du développement cérébral de votre bébé. Explications sur leurs rôles, les recommandations officielles et les apports nutritionnels conseillés.

 

ALA, EPA, DHA : ces acronymes vous veulent du bien ! L’acide alpha-linolénique, l’acide eicosapentaénoïque et l’acide docosahexaénoïque comptent parmi ces fameux acides gras polyinsaturés à longue chaîne- ou omégas 3 - aux vertus santé tant vantées. Et ce dès le XVIIe siècle quand des explorateurs-anthropologues s’enthousiasment devant la bonne santé des Inuits, puis plus tard, dans les années 30 avec les premières données expérimentales observées chez des animaux soumis à un régime dépourvu de lipides. Qualifiés de « bonnes graisses », les omégas 3 contribuent, notamment, à la préservation du système cardio-vasculaire et à la prévention des maladies du même nom et jouent un rôle dans le fonctionnement cérébral.


Omégas 3, indispensables pendant la grossesse et l’allaitement

 

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (l’ANSES), reconnait le rôle important des omégas 3 pour notre santé et affirme notamment qu’ils sont « nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux ». Elle précise ainsi que « des apports suffisants en omégas 3 sont primordiaux chez la femme en âge de procréer, chez la femme enceinte, chez la femme allaitante ainsi que chez l’enfant ».
Il est en effet démontré que l’apport alimentaire en acides gras omégas 3 aurait des effets positifs à la fois sur votre santé et sur le déroulement de votre grossesse, mais également sur le développement cérébral de votre futur bébé.


D’ailleurs, en référence à sa forte concentration dans le cerveau, l’ancien nom de l’acide docosahexaénoïque (oméga-3 DHA) est « acide cervonique ». Et pour cause, cet acide gras à longue chaîne est incorporé dans les membranes du système nerveux. Il est donc important pour la constitution et la maturation du cerveau de votre bébé. Un apport suffisant sur cette période mais également au cours de l’allaitement et pendant les deux premières années de vie de votre enfant est donc essentiel. Des études cliniques montrent ainsi des scores de développement supérieur chez les enfants dont les mères ont reçu, en fin de grossesse et pendant l’allaitement, des doses journalières d’huile de foie de morue. 
D’autres études montrent que les omégas 3 pourraient également être bénéfiques sur la durée de la grossesse, en prévention des accouchements prématurés, mais aussi sur la prévention du baby-blues et de la dépression du post-partum après l’accouchement. Du côté de votre bébé, un statut suffisant en omégas 3 pendant la grossesse et les premiers mois de l’allaitement pourrait réduire le risque d’allergie.

Apports journaliers, sources alimentaires et supplémentation

 

Doublement « essentiels » car importants pour la santé et non synthétisables pour certains (le précurseur : l’acide alpha-linolénique)  par l’organisme, les omégas 3 doivent donc être en apport suffisant tout au long de la vie mais en particulier au cours de la grossesse, et lors de l’allaitement. L’ANSES recommande un apport quotidien de 250 mg d’acide docosahexaénoïque (DHA) chez la femme enceinte et allaitante. Assurez-vous donc d’avoir de bons apports !


Pour les omégas 3 comme pour la plupart des nutriments, l’alimentation est la première source d’apport. Ici, il s’agit de consommer en premier lieu des « poissons gras » - saumon, hareng, maquereau, sardine. Les viandes, parce que les animaux consomment des végétaux riches en acides gras polyinsaturés, sont également une source intéressante : lapin, poule, porc. Les œufs, le lait, les fromages sont préconisés car certains sont labellisés comme étant enrichis en omégas 3. Certaines graines et huiles – lin, noix, colza, germe de blé – et certains légumes – pourpier, épinard – constituent aussi un apport intéressant. Sans oublier la fameuse huile de foie de morue, très riche en omégas 3, mais dont le mauvais goût a fait faire la grimace à bien des générations d'enfants...
En complément de ces bonnes résolutions alimentaires, une supplémentation en omégas 3 via des compléments alimentaires peut également permettre d’atteindre ce niveau d’apports recommandés. Demandez conseil à votre médecin ou à votre sage-femme.

Le saviez-vous ?

quote Des apports suffisants en omégas 3 sont primordiaux chez la femme en âge de procréer, chez la femme enceinte, chez la femme allaitante ainsi que chez l’enfant 

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